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Digitalisation et multiplication des canaux de recrutement

Publié le 21 Jul 2015

La digitalisation croissante de la sphère professionnelle entraîne des changements indéniables, notamment en ce qui concerne le recrutement. Cette tendance nécessite l'implication des professionnels RH, qui se voient obligés d'adapter leurs pratiques au techniques et canaux les plus émergents.

On assiste ainsi à une rationnalisation du recrutement, plutôt que le quantitatif, on privilégie le qualitatif. Ainsi, de nouvelles stratégies de recrutement voient le jour, c'est la cas du recours aux analytics dans la préselection des profils, dans un souci de gain de temps, d'argent et de sécurité.

Ce sourcing est justifié car permettant aux professionnels d'identifier plus aisément les profils les plus pertinents. Mais pas que, il permet également de cerner les attentes de ces derniers, des attentes sur lesquelles l'entreprise se basera afin de leur proposer un poste attractif.

Mais la digitalisation a aussi contribué à l'apparition de canaux de recrutement, outre les sites d'emploi et job boards, nombreuses sont les plateformes à s'être inscrites dans un nouveau mode de recrutement (cooptation, géolocalisation, recrutement inversé, etc).

Il est impossible de ne pas évoquer l'essor des réseaux sociaux dans le prisme du recrutement, candidatures spontanées et offres d'emploi ne se font plus uniquement sur le site corporate mais majoritairement sur les comptes facebook ou twitter de ces entreprises. Un moyen pour les professionnels RH de lutter contre la pénurie de certains profils ou la nécessité d'accueillir certains profils dans les rangs de l'entreprise. 

Une nécessité qui se fait particulièrement sentir à l'heure de la digitalisation ou la maîtrise de l'outil digital s'est élevé au rang de compétence incontournable, d'ou la présence accrue de digital natives. Ce qui nous amène à une autre conséquence de la digitalisation: celle d'un abandon progressif de la hiérarchisation entre les différentes strates de l'entreprise, un fonctionnement qui rappelle celui des start-ups imprégnées de la culture digitale anglo-saxonne.

Cette évolution peut se traduire par la formation digitale dispensée par ces mêmes digital natives aux plus anciens de l'entreprise, parfois réticents.

La multiplication de ces canaux constitue une réponse appropriée au nouveau modèle installé par la digitalisation, d'autant que cette digitalisation commence à être intégrée à l'image de marque de l'entreprise. Celles qui tarderaient trop à passer le pas pourraient en pâtir et souffrir d'une image de marque trop éculée pour attirer de nouveaux talents.

Tristan de Malleray,
Responsable Rédaction et Communication chez BeCoopt.
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