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L'avènement du SaaS dans les directions des ressources humaines

Publié le 07 Jan 2016

L'omniprésence de l'informatique et du web dans la sphère professionnelle a fait du logiciel RH l'un des principaux adjuvants des DRH. Particulièrement en ce qui concerne les logiciels dits "SaaS", qui signifie "Software as a Service" - comprendre "Logiciel en tant que service". Apparu en 2001, son utilisation n'a cessé de croître et pour cause, son utilisation collaborative et l'harmonisation de plusieurs services continue à séduire.

Les dépenses consacrées à l'acquisition de ces logiciels s'élèvent en France 1.8 milliard d'euros, soit une progression de 5% de ce marché et de 15% en ce qui concerne le mode SaaS.

Un engouement qui trouve sa source dans l'aspect dématérialisé de ce mode, à l'heure ou la gestion du recrutement et des RH ne cessent d'évoluer, tant au niveau des pratiques que de la réglementation, son usage en ligne séduit de plus en plus de professionnels.

En effet, sans besoin de l'implémenter, un SaaS est aisément paramétrable et ne représente que peu de frais à engager pour son installation. Principalement utilisé dans une logique RH (il représente un tiers des produits utilisés à cette fin) il est en revanche sous-représenté dans la gestion de la relation client (CRM: Customer Relationship Management) et ne constitue qu'un sixième de ces produits.

En ce qui concerne les logiciels de gestion, le mode SaaS constitue moins de 5% de la totalité de ces produits, malgré ce constat il a généré 120 millions d'euros cette année. L'avènement de ce mode est à mettre au compte du rapprochement entre DSI (Direction des Systèmes d'Information) et direction métier, ce qui impose de fonctionner sur un support commun et mutualisé.

Le recours au mode SaaS est donc plébiscité en ce que sa licence d'utilisation ne requiert pas de paiement mais seulement un abonnement permettant de l'utiliser. Par ailleurs, il offre la possibilité pour les entreprises de bénéficier d'un panel de services et de fonctionnalités tout en externalisant leur système d'information. Les frais requis pour son utilisation s'apparentent alors plus à des coûts de fonctionnement qu'à un réel investissement, ce qui est accueilli positivement au vu de la conjoncture actuelle.

 

Tristan de Malleray,
Responsable Rédaction et Communication chez BeCoopt.
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